En ces semaines de post confinement, l’ouverture des parcs, des plages et des forêts aurait surtout pour conséquence de sous optimiser le remplissage des rues marchandes…
L’argument n’est pas sanitaire, en tout cas, puisque l’on s’entasse gaiement dans les bus, les allées, les commerces sans que les responsables ne s’en émeuvent.
Il s’agit d’un marquage au sol à l’échelle du pays.
Sur les lieux où la nature persiste à ne pas s’effondrer, une grosse croix noir.
Et autour des allées de commerces, un grand cercle blanc.
Et autour des allées de commerces, un grand cercle blanc.
Dans mon esprit raisonne encore la voix du chaland, heureux de se jeter sur le premier micro tendu, portant niaisement dans chaque mains plusieurs sacs plastique débordant d’articles :
-« Ah, enfin je revis… »
Glaçant.
Après la disparition du temps non marchand,
voici l’espace non marchand qui s’évanouit dans les consciences…
Piétinements psychologiques, de satisfaction en frustration, jusqu’à la prochaine quête d’identification.
A la liberté des espaces ‘marchants’ de nos plages et forêts se substitue la seule perspective d’entassement dans les aires de piétinement.
Piétinements psychologiques, de satisfaction en frustration, jusqu’à la prochaine quête d’identification.
Sur tout cela, la marche en forêt ne manque pas de faire jour.
Qui sont ces gens pour fermer la nature ?
Qui pensons-nous être pour accepter de ne pas y marcher ?

Franck Joseph
©FJ May 2020 – All rights reserved.
Les articles et méditations sont disponibles en version papier ici : RECUEILS
J’ai,d’ailleurs continué à les pratiquer. A faire des câlins à mes arbres préférés. Et à me ressourcer en elles. Belle semaine!
J'aimeJ'aime
Tu as bien raison…on a besoin d’esprits libres.
Bonne semaine à toi aussi..
J'aimeJ'aime
Bien tristement d’accord…
J'aimeAimé par 1 personne
Bonjour Hélène
Merci. A bientôt…
J'aimeJ'aime