Quelques personnes sont rassemblées en un écrin. Il émane d’elles un calme d’archet :
La certitude douce du violoncelle dans les pièces pour cet instrument de Jean Sébastien Bach.
Tandis que les rayons du commun sont guidés par la dispersion, eux parlent d’une voix unique. Ils attirent en leur sein les égalités, contents de s’apaiser à la chaleur de l’archet sensible et assumé.
Ils ignorent encore les résonances profondes de leurs instruments, et se perdent toujours en accordages, en choix des cordes, en vernis de lutherie.
Composées, les suites attendent souvent dans un tiroir que les éparpillement s’apaisent.
PS : Au matin suivant la nuit au cours de laquelle ce texte est nait, je me connecte à BBC radio 3, avec en tête l’idée d’un texte inachevé. J’entends BWV ….pour Cello solo issu de l’oeuvre à l’origine de ce texte. Les coups d’archets, le grain de l’instrument offrent alors à l’esprit les mots manquant à ce texte. Quel délice d’avoir soif au pied de la source.
Franck Joseph
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Merci à tous de permettre la continuité de ce projet.
Continuo nécessaire à la réflexion des jours de dispersion. La basse continue nous rappelle l’importance des choses comme cette sonnerie à Sainte Geneviève, lancinante, de Marin Marais. mon attention est intacte alors. Merci!
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Ah… Marin Marais… J’irai écouter dès que possible.
Merci à vous !
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