Le conceptuel, le discursif
Voilà ce qui épuise le coeur de l’homme et cause sa perte.
Les activités, qu’elles prennent une forme sonore ou non, vident les ressources de l’être après les avoir brouillées.
Dans son puits, l’homme ne sait plus lire
Les jeux de couleurs des surfaces aux textures graisseuses l’absorbent totalement.
Les nécessités propres à ces sphères conceptuelles et discursives telles que l’obligation de positionnement, la quête de cohérence, perpetuelle et illusoire, l’impossible équilibre à maintenir sur des plaques en mouvement l’éloigne toujours un peu plus du chemin.
Les mots à la fois vecteurs et substances dessinent les paysages où l’être pense ainsi s’ébattre.
Ils qualifient, requalifient et décortiquent.
Les mots sauront toujours façonner la cohérence.
Viendra aussi le temps où, à n’en pas douter, ils débusqueront les incohérences tapies.
Discursive, aussi, trop souvent, la musique.
Les mots déroulent un propos qui, bien qu’apparemment sans recours aux mots, en vient à tenir également une position esthétique ou à enrober d’une couleur émotionnelle.
Discursifs, toutjours, nos mouvements, nos actions, qui déterminent et charcutent les espaces, quand les mots brouillent l’esprit, que les notes irritent le silence. Nos attitudes et gesticulations sont une autre cristallisation du chaos intérieur.
En vain, sans fin, elles cherchent à dire, à segmenter à repositionner.
Mots des paroles, mots des actions ou mots de musique,
Autant d’agrégats,
Littéralement impensables
Qu’il nous faut traverser.
Par l’assise,
Dans l’assise,
Depuis l’assise,
Passer au travers
Des discours, des concepts,
Laisser les nuages ne notes et de mots.
Laisser les bruits de nos actions
S’éventer, dans l’accueil
Infini du non mouvement,
Et de la non pensée
Du silence et de la sérénité.
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