J’éprouve de la gratitude pour ces préoccupations, compulsions et pensées circulaires qui s’imposent encore et encore en mon esprit, qui l’agitent la nuit et le prennent en otage le jour. Elles sont porteuses d’un enseignement car elles indiquent avec précision ce qu’il me faut cesser de vouloir contrôler.
C’est l’absence de prise qui me hante ainsi : les parties de mon environnement que je peux contrôler n’ont pas ce pouvoir intrusif ni ne causent autant de dévastation dans ma carcasse psychique à vif.
Ce sont mes aspérités d’incertitudes et les parties saillantes de mon absence de foi qui permettent aux éléments de quotidien de venir s’y empaller dans un telle souffrance.
J’aurais “la foi grande comme un grain de moutarde” qu’il ne trouveraient pas de surface favorable et glisseraient sur les bords lisses de mon être.
Pour qu’ils cessent d’éplucher mes nerfs avec tant de cruauté, il est nécessaire que ma foi grandisse.
©FJ Nov 2021
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