Deshimaru, dans son commentaire du Shodoka : “à cause de notre Karma et de nos illusions, nous avons tout un regard différent sur ce qui nous entoure”
Voilà une donnée essentielle qui explique l’absurdité de la connaissance du réel par une superposition des filtres dessinés par l’ensemble de nos champs d’action, des mots et des pensées qui nous ont habités depuis longtemps. Deshimaru invite à dé-sillutionner, à dé-karmiser notre expérience du réel.
Zazen peut celà.
Il le peut même si on ne le laisse pas faire.
La conscience est prise au piège par un filet de mots, mais son essence est fluide : il est possible qu’à la faveur d’un mouvement, elle passe au travers et vienne faire corps avec la réalité de l’Etre.
©FJ March 2022
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