Voilà plus de 800 ans que l’on resssort cette injonction lumineuse de Dogen Zenji,
Je la passe encore une fois au crible des trouées de lumière dans la planche abîmée de mon obscurité et me rends compte qu’il ne s’agit en réalité pas vraiment d’une forme impérative.
Telle une strate cachée…
La pratique de Shinjin Datsuraku lève le voile sur la question de celui qui quitte ce corps-esprit.
Qui est-il ?
Et où retourne-t-il ?
Après s’être assis 20 ans avec cette injonction,
S’asseoir encore 20 ans avec la question qu’elle contient.
La pratique de shinjin datsuraku frappe le sol et se fracture en un interrogation.
Qui est celui que l’on quitte ?
©FJ April 2022
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Merci à tous…
La méditation ne m’apporte rien.
Au contraire elle me désencombre
de mes conditionnements.
Qui suis-je quand tout est dépouillé ?
Si je laisse tomber les masques,
cela me dévoile et me révèle.
Mais si je me regarde dans un miroir
je ne verrai jamais mon âme personnalité,
seulement une fumée fugace.
Suis-je cette ombre socialement fabriquée ?
où cette vapeur d’esprit, volatile et insaisissable ?
Le miroir reflète le moi.
Derrière, une présence lumineuse.
L’âme personnalité
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Bonjour…
Merci à vous, par ces ‘lignes directes’, de reposer la question fondamentale,
De souligner, en creux, la part de courage, dans ce qui nous met en quête de l’authentique.
Non pas le courage-volonté de ce monde,
Expression de l’esprit d’éveil /bodhicitta.
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Merci. Oui le cour-age c’est mettre le cœur (et non la volonté) à l’ouvrage
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