Dans les Béatitudes, le Christ ne fait pas l’apologie de la souffrance ou du malheur (« bienheureux les pauvres … »), il montre la voie de la transformation.
La véritable alchimie est celle que Jésus incarne. Il transforme la souffrance.
Thomas Merton cite Suzuki : « Sans souffrance on ne peut sortir de la souffrance. »
Le Christ invite à la transcendance. Par la souffrance même, accéder à la non-souffrance.
Il faut être “affamé” pour être “rassasié”.
Une compréhension dévoyée de ce principe fondamental mène au culte de la souffrance, aux monstrations, au dolorisme.
En zazen, le méditant, pour peu qu’il fasse place, laisse cette alchimie s’opérer en lui.
Assis en zazen, les souffrances du jour affleurent et s’éventent.
©FJ May 2022 – Telegram (Publications et Invitations à la Pratique)
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Many thanks to all
Affleurent et s’éventent…
🧘♂️♥️👍
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