Lorsque les enfants de maternelle se roulent sur le tapis et poussent des cris en se cognant les uns aux autres, le tout dans un parfait chaos, il arrive que la maîtresse en tapant une seule fois dans les mains envoie tout le monde s’asseoir calmement sur les bancs.
Elle en est alors la dernière étonnée.
Les pensées du mental sont la maternelle de l’esprit.
Elles se livrent souvent à des bruyantes roulades tout autour, semées d’incohérence et sans nécessité autre que celles d’une décharge énergétique d’un système ayant dégénéré (dans une forme entropique).
Dans une forme supérieure de conscience, la maîtresse qui connait leur nature et cherche à tenir sa classe pour les éveiller aux apprentissages effectue un rappel à l’ordre.
La simple présence de cette conscience, maîtresse parmi le mental-enfant suffit.
Il y a une sagesse dans un même royaume où la nature de l’une commande celle de l’autre.
Le troisième acteur de cette scène, pour peu que l’on ait bien écouté, est celui qui s’en étonne, s’en amuse en secret.
Il s’agit de la strate de conscience chez la maîtresse qui connait le rôle des unes et la nature des autres, ainsi que l’aspect théatral de l’ensemble.
Il s’agit de la personne qui n’est pas réellement en colère lorsque la maîtresse crie.
Avez-vous déjà remarqué à quel point la maîtresse est experte lorsqu’il s’agit de simuler la colère, l’emportement ?
Ramené à notre architecture de conscience, quel est celui qui s’étonne en légèreté de ce jeu entre la conscience-maîtresse et le mental-enfant ?
Un Père aimant, une Connaissance Profonde, La vie.
©FJ August 2022 —
Groupe de Pratique
Recueils — Participations
Merci à tous
🤍🤍
J’aimeAimé par 1 personne