L’ensemble des enseignements,
Les plus fines des résonances de notre être profond,
Se tiennent là,
Dans ce corps assis,
Qui tire et qui craque,
Dans ce corps qui rechigne à s’asseoir.
Parfois vous ne le voyez pas,
Parfois, vous le voyez,
Certains ne le voient jamais.
Quand d’autres sont baignés de joie.
Cherche à le voir, et tu ne verras rien,
Assieds-toi simplement
Comme on pose une feuille sur le bord du muret, sachant que le vent viendra l’emporter.
Comme on regarde un jour sa fille autrefois si petite devenir femme, posée sur le bord du muret de l’adolescence.
La feuille est notre tapis volant et l’enfant notre vie continuée.
Et l’on regarde pourtant en restant sur le seuil
et l’enfant, et la feuille,
Assis, le monde vole en moi,
Et les vies des Hommes se passent, se lient, se délient,
J’en souffre infiniment,
Sans en souffrir, vraiment.
Franck – July 2023
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Magnifique poésie que l’on ressent… Bon week-end!
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Merci pour votre lecture
Bon week-end également…
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