Demeurer sans voie
dans le silence des possibles
être la roche du sentier,
voir les pèlerins marcher
se reposer, s’approprier
sans la moindre inquiétude
La terre que le chemin arpente
n’a que faire du nombre de pieds
elle se laisse dessiner
creuser par les piquets
souiller par les semelles
sillonner par les géomètres
sacraliser par les druides
Elle sourit à l’ardeur
qui perle en gouttes de sueur
aux détours, aux retours
et recueille les larmes
des guerriers fervents
qui déposent les armes
La terre que le chemin arpente
bien qu’elle comprenne les tracés
jamais ne se perd.
Franck Joseph
Lien vers les Recueils en version papier : RECUEILS
A reblogué ceci sur Marie des vigneset a ajouté:
Un joli poème , amitiés MTH
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Bonjour un très joli poème que je m’empresse de rebloguer, bravo. Bon après-midi amitiés MTH
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Bonjour, Merci beaucoup pour ce reblog…c’est très gentil à vous.
Très bonne journée!
f
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