« Ephata », notes du dernier rang…

Voici quelques notes prises à la volée depuis le banc du fond…
Prendre des notes à l’église….je ne suis pas sûr que cela se fasse.
Personnellement, je n’y vois rien d’irrespectueux.
C’est peut-être un tropisme d’enseignant que de toujours préférer celui qui note à celui qui regarde le plafond…


-Aujourd’hui le prêtre lance « Effata », ouvre-toi !
Cœur de l’évangile du jour, parole prononcée par Jésus. (Marc 7; 31)

-Par grâce, l’ouverture n’est pas toujours pyrotechnique.
Elle détricote les nœuds de l’âme, dans le silence.

-Est-ce que Dieu existe ?
C’est à dire : une fois que j’ai ôté de Dieu : le dieu de la culture, le dieu qui se tisse dans ma psychologie, celui de mon éducation,
que reste-t-il ?

-Et la simplicité du cœur ?
qu’en a-t-on fait dans ta cathédrale ?

-Vulgarité inhibitrice des récitations politiques stériles.
Dans ces sillons âpres, voilà bien longtemps que plus rien ne coule.

-Impudeur dans la monstration,
Enlever les gens, les faire-valoir situationnels…
Et que reste-t-il ?

Et si c’était mon cœur qui refuse de s’ouvrir, qui résiste à l’appel des profondeurs.
Et si cette résistance prenait la forme des chemins de jugements ou des postures et comportements ?
Laissons-la place. Entretenons l’espace…

Franck Joseph

cf Pop Monks


©FJ sept 2018
Les articles et méditations sont disponibles en version papier ici : RECUEILS

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