– Parler grossièrement, parler fort,
-assouvir une sexualité mécanique
-manger de la viande allègrement, chercher le sucre et le gras,
-vouloir de l’alcool, fumer sans regarder
-consommer du média racôleur
-vilipender, déblatérer
-chercher à nuire, cultiver l’esprit d’entourloupe
-…
…. Autant de comportements qui relèvent d’un seul et même mouvement, d’un seul foyer.
Au centre de l’absence de conscience dans un domaine, il y a ce qui pousse à l’absence de conscience dans un autre domaine.
Le vulgarité, la grossièreté sont elles-mêmes une forme diffuse de la violence qui saisit immanquablement l’être en proie à l’absence de conscience.
Avec le cheminement sur la Voie, vient aussi la douceur, la prévenance.
La compassion pour les êtres inférieurs n’est pas qu’à destination des formes mythiques et invisibles. Il est en effet facile de souhaiter le bien de celui que l’on ne voit pas. C’est une toute autre histoire lorsque le récipiendaire, autrefois théorique et abstrait, se trouve en face de nous, à nous insulter en crachant par terre, alors que ses pairs nous moquent.
Et qui reste-t-il pour accueillir et écouter, lorsque celui qui jase et tempête n’est autre que nous-même ?
Un grand silence
Le plan des êtres infernaux est le chaos, il tend à la dégénérescence. La dégradation et l’élargissement du spectre d’inconscience est intrinsèque.
Inversement sur la Voie.
Guidé par l’esprit d’éveil, l’être infernal se laisse progressivement réaligner dans les sphères vertueuses. Jusqu’à pénétrer la vertu qui s’ignore.
Franck Joseph
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