De la Vacuité au CŒUR (1/2)

Et si la vérité n’était pas cette pièce biface, cette compréhension toujours binaire de la vacuité ?
Si elle était un échafaudage ou s’enchevêtrent différents plans de vérité ?

Voici un exemple de l’inutilité des enseignements traditionnels.
Voici un exemple de la grande nécessité des enseignements traditionnels.

A la lecture, à l’audition des textes bouddhiques traitant de vacuité — “emptiness”, sūnyatā, de l’interdépendance des phénomènes, de l’absence de soi (anatta), quelque chose en nous, clairement est mal à l’aise et refuse le contenu de cette mise en mots de la sagesse.
Ne nous trompons pas…

C’est précisément ici que se passe l’enseignement :
Dans l’observation douloureuse, consternée ou apaisée de leur résonance en nous.
Pour comprendre la vacuité, il est possible de la vivre dans la boîte de notre corps mental et physique.
Vient alors le refus de la vacuité comme on éloigne une vérité qui dérange, qui nous transperce, qu’il nous faut accueillir, recevoir.

Quelque part dans les écritures chrétiennes, nous pouvons lire : ton cœur te condamne, Dieu est plus grand que ton cœur”….
Littéralement, exposé à la lumière des enseignements sur la vacuité, notre être-au-monde, notre monde entier, tout ce qui fait notre univers est condamné, voué à la dissolution,
C’est le “cœur” de notre être qui est condamné.
Ce cœur même qui nous condamne, en sentant le centre qui suffoque, en panique face à l’encerclement
En répondant de ce côté, ouvrir ce qui est « plus grand” que ce cœur

©FJ January 2020

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