Contraint par le contexte oppressant du quotidien collectif, celui auquel, en tant que peuple, partie d’humanité, sous sommes soumis, je n’ai d’autre alternative que de pratiquer la perspective.
A vrai dire, je ne sais rien faire d’autre.
Aussi je m’assois comme le survivaliste, lorsqu’il est totalement perdu en forêt, se remémore les gestes répétés et les livres lus.
Je m’assois, comme un reflexe de survie.
Cette période que nous avons vécus, adultes occidentaux contemporains, au cours de laquelle nous avons érigé la satisfaction du désir par la voie de la consommation au rang de normalité éternelle, est en réalité une parenthèse d’illusion radicale.
Les évènements géopolitiques mondiaux qui s’esquissent dans l’effroi à une vitesse epoustouflante, me le rappellent avec ce goût frappant de la réalité :
Exister, c’est être confronté à des effondrements (personnels ou collectifs) et les traverser.
C’est par notre manière de les traverser que nous existons.
Allons plus loin : sans la connaissance de ces effondrements, il n’y a pas d’existence.
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Many thanks to all.
Cher Franck,
Considérons que la normalité à laquelle on a voulu nous attacher est tout simplement entrain de montrer son véritable visage et les temps sont troubles, car l’indifférence est devenue aussi le signe d’une grande dégénérescence de l’humanité. Malgré tout, les amis savent qu’ils peuvent réellement compter les uns sur les autres, car les mots aujourd’hui vont aussi devoir faire leur preuve.
Béatrice
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Je pensais à toi en le postant, justement.
Merci Béatrice…
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