Matthieu, une fois encore en était arrivé à ce point de butée.
Il avait laissé son coeur fondre sous le feu de l’accueil divin.
Entretien silencieux où avaient baigné son âme et son corps.
Les jours passaient et son manque de confiance l’avait poussé à donner une suite malhabile à cette soif justifiée.
Ici, les conditionnements s’engouffrent, là où de manière auto induite ou sous l’effet des stimulations de groupes, certains s’enivrent d’émotions artificielles, lui avait ouvert la porte à ceux qui avait en leur sein tous les stimuli artificiels: les livres.
D’enchevêtrements techniques en élargissement de la panoplie conceptuelle, il s’était à nouveau contraint à pénétrer les chambres où résonnent les questionnements infinis et à connaître l’anxiété de l’homme se sentant en nécessité de se positionner :
-Plutôt ceci que celà,
-Comme ceci et non comme cela.
S’il voyait aujourdu’hui ces écueils se profiler à nouveau, c’est qu’il savait que l’origine de ces angoisses exstentielles, était terriblement éloigné des conditons, qui l’avaient plongé dans un tel bain de vérité sereine,
Qu’aucune des réponses qu’il pouvait y apporter n’avait le pouvoir de remplir son coeur.
Chacunes d’elles n’étant qu’un territoire stérile, qu’il lui faudrait défendre ou quitter pour un autre.
©FJ Oct 2021
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