Si le maître n’a rien contre l’émotion et l’expression de celle-ci, il cherche cependant à pointer les souffrances qui naissent lorsque l’émotion devient le seul aspect par lequel les hommes appréhendent le monde : le monde est alors peuplé d’adultes adolescents, des êtres devenus le jouet d’eux-mêmes, des autres, de ceux en charge d’alimenter le foyer émotionnel et la ritournelle de langues enflammées.
Par le langage de l’enfance qui leur coule encore au coin de la bouche, je devine l’adulte qui, au gré de ce qu’il consomme, se consume.
