Sans aucun doute, maintenant que je repense à ce qui a fait ma vie ces 15 denières années,
il y a eu un appel.
Voyons ce que l’on nomme ‘appel’, ici :
Quelque chose qui a appelé, des milliers de fois, probablement des millions de fois avant que je ne commence à écouter.
Quelqu’un a frappé sur l’intérieur des volets de paupières, avant même que je ne puisse entendre le son,
Quelque chose a envoyé des signaux, des impulsions au travers de mon diaphragme,
Me pressant de m’asseoir au milieu de la nuit et de déposer sur le papier une version traduite des lignes intérieures,
Une version faîite de Cela-en-mots, faisant pression sur les amorces de phrases-embryons, agitant constamment les bouts de fils qui dépassent jusqu’à ce qu’ils soient remarqués et traduits.
La traduction elle-même est ensuite plus ou moins satisfaisante.
Dans le couloir sombre de l’existence, des grains de lumière sont apparus sous chaque porte.
Un couloir, des centaines de portes, une seule lumière derrière.
Quelque chose qui est ma vie, contenant, contenu et matériau, a poussé les portes et s’est montré derrière chacune d’elles.
Quelque chose s’est révélé derrière toutes les portes.
Quelque chose qui parfois s’est agrégé en quelqu’un,
Quelqu’un qui s’est ensuite dissous en quelque chose...
Bodhicitta, l’esprit éveillé, esprit d’éveil, L’Esprit de Dieu, la Nature du Bouddha,
Celui qui a toujours frappé derrière les portes noires de mes paupières closes,
Celui qui a envoyé les signaux de poitrine.
Ce que vous avez peut-être commencé à reconnaître, à arroser et à chérir,
Ce qui est la racine de la poésie, la Poésie derrière chaque ligne de poésie,
Réalisation derrière chaque étape de réalisation.
Ce qui vient de l’au-delà
Ce qui est ici et là, en plein milieu.
©FJ April 2022
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Many thanks to all
Merci beaucoup
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Merci Frédérique pour ton passage par ici.
Nous nous étions croisés, et reconnus dans le salon, d’ailleurs.
Un jour de solstice, je crois,
Ou un simple dimanche.
Dans ce salon, tant et tant se sont croisés…
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La Relativité générale est la physique du contenant
La quantique est la physique du contenu
Mais la totalité inconnaissable du réel est non verbale et se trouve dans la spiritualité
Et le spiritualité est dans l’amour de l’autre.
A vous lire de loin en loin vous ne le démentez pas.
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Bonjour Stephen,
Il est vrai que le non verbal l’emporte toujours,
avant, pendant et après.
Pour autant, la spiritualité se creuse aussi à la pointe du stylo,
de manière transitoire, intermittente,
« de loin en loin », à la faveur d’une « heureuse coïncidence » (Huang Po)
Au final, feuilles, mots et stylos ne font pas grand chose.
Quelques remous electronique,
résonance lointaine.
Déplacement d’air après que le bout du doigt de la danseuse ait terminé son mouvement.
Merci pour ces notes sur la physique des poupées russes.
et le creux de la poupée la poupée la plus intérieure.
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