Il y a une vie au-delà de celle ci,
Plus précisément ce vers quoi pointent les doigts des différentes traditions est au-delà de l’au-delà.
Le dernier terme parle surtout de l’après-vie,
Au-delà de ce point temporel qui représente la mort du corps.
D’autres traditions, ou les compréhensions élargies de ces mêmes traditions, parlent d’une avant-vie. Dès lors cette existence terrestre vient s’inclure, telle une parenthèse aux yeux d’un ensemble plus vaste.
La parenthèse ainsi esquissée est d’ordre temporel.
Que l’on envisage l’au-delà d’une manière ou d’une autre, nous nous cognons toujours à cette retrésentation temporelle qui s’impose dans chacun de ces modèles de représentation, comme la norme architecturale incontournable.
Un détour linguistique permettant de laisser entrevoir une représentation autre que celle du palier (borne finale) ou de l’incise (borne de début / borne de fin) seront de parler, non pas d’au-delà, mais d’au-travers.
L’au-travers injecte une solution dans l’ici, maintenant, dans l’existence appréciée, sous cette forme partagée et la propriété de cette injection est de rendre notre existence translucide.
Nous voyons alors au-travers de celle-ci les multiples plans qui viennent s’y imbriquer.
La limite d’une conceptualitsation qui se heurte au facteur temps, n’a plus court, puique les superpositions qui se situent entre les differents plans sont telles que ce facteur temps devient éminement relatif dans l’insignifiance.
Par l’au-travers, la vie reprend tout son sens. Le tissu de son existence devient moyen d’accès.
Par l’au-travers, nous transportons à chaque instant les bornes de début et de fin.
Le temps n’est dès lors plus si tristement linéaire.
Chaque forme manifestée (personne, végétaux, animaux),
Chaque agencement des formes manifestées (entrecroisement des lignes multiples, coordonnées, position dharmique, chaque situation conceptuelle, chaque conjoncture unique devient une opportunité de vie profonde, une occasion d’habiter l’existence dans touts ses strates…
Chaque instant, les formes prises par la vie (exterieures, intérieures) deviennent translucides et nous laissent exister dans toutes les épaisseures de notre être véritable.
Par l’Au-Travers,
Ici, maintenant, tout le temps,
L’existence se révèle comme à la fois le moyen et la fin,
La glaise et le pot.
©FJ July 2022 —
Groupe de Pratique
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Merci à tous

💙
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C’est une pièce si puissante qui suscite la réflexion. Merci d’avoir partagé
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Merci d’avoir reçu…
Très bonne journée à vous.
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