La peur de l’autre, La peur d’être, De se montrer Et de le voir. Alors, Faire semblant, De le voir, De se montrer. Le regarder
La peur de l’autre, La peur d’être, De se montrer Et de le voir. Alors, Faire semblant, De le voir, De se montrer. Le regarder
Une à une, Les peurs remontent en bulles, De leur chaudron magique Du ventre jusqu’au coeur, Difformes, elles grandissent. Sur leurs parois s’agitent Dix mille
Trop souvent encore, je suis heurté, fouetté par les mécanismes de défense, Pourtant je les connais, Ils hurlent et ils giclent, Ou grondent en sourde
Et alors que je marchais lentement sans rien attendre, ni rien subir, je constatais que ce que j’avais jusqu’à cet instant pensé immuable, constitutif, irrémédiablement
Si je choisis de placer les objets de mes sens, loin de moi, près de moi, je suis au centre de mon univers. Jardinier obsessionnel,
Entendre de loin, C’est entendre mieux, C’est s’enlever soi même, Et recevoir les sons, Tels qu’ils sont. Si l’oreille est trop près, Le rire devient
Cet homme jeune que j’étais Voilà déjà dix ans Était-il moi, Ou était il un autre? Cet homme jeune est mort Chaque jour un peu
La plante qu’aujourd’hui j’arrose Est-ce celle qu’hier au matin Je voyais ? Ou bien est-elle une autre, Différente de peu? Totalement nouvelle? Disparue en tout
Laisser couler les flux Laisser battre les rythmes Laisser filer les mots Et de loin, les voir s’apaiser Puis se taire À force de ne
Contre chaque élément Qui compose mon quotidien Du plus révoltant au plus anodin Je peux me dresser Et trouver là une raison De m’affirmer, De
Restera-t-il à écouter, Après les hurlements gras, Un seul espace vierge, Entre les souffles de bambou? Sculpter le silence avec du bruit, Dessiner une rose
Dans un carré de lune, déposé à mes pieds, Une claire voix chaude, constante et infinie, S’exprime: caresse au loin; Il faut laisser parler Le
A courir pieds nus dans la Ville, On oublierait presque la crasse Des mondes inférieurs qu’elle abrite en son sein. A voir que dans les
Les voies d’un autre âge, que nous empruntions, Passant dans les plaines, et tracées de mains d’homme. Il fallait aller, droits et pleins d’ambitions, Bras
<><><><><><><><><><><> Cahier de notes Portée de mots Douleur naissante Couleur d’essence Routes atones Triste lignée Descente unique Enfant des terres Ether rieur Eclat subtil Infime