-« Nous avons besoin de Dieu quand même ».La sincérité et l’honnêteté de ses mots ne peuvent être mises en doute.Elle souligne la démarche des spiritualités non dualistes, et l’inévitable arrogance, lorsqu’elles sont approchées par des occidentaux, qui consiste à « faire sans », à « se passer de ».
(L’écueil est de ne faire qu’un bout de chemin)
Si le sentier est octuple, si les portes du Dharma sont infinies,
le bout du chemin débouche sur une unique pâture.
Il n’y a pas deux façons de tout abandonner.
Soit on quitte la plateforme de nos attachements,
soit on ne la quitte pas.Le divin peut être approché comme un garde fou, permettant d’éviter de tourner fou.On constate (de près) chez l’homme de l’ouest une mise en mouvement communément appelée ‘spiritualité’ initiée depuis le fief de la volonté.
Celle de prouver que l’on peut « faire sans ». Bien, cela n’a rien de très catholique, ni de chrétien. Ce qui n’est pas un problème aux yeux du pèlerin, qui met un point d’honneur à ne pas se référer aux panneaux lumineux sur la route.Mais c’est également la négation de l’interdépendance de toutes les formes d’existence, inhérente au bouddhisme.
De ces giclées égotiques, toutes chaotiques qu’elles soient, peuvent très bien émerger d’authentiques réalisations.Le souci est le suivant : avant que ces réalisation ne se manifestent, ces giclées distribuent messages erronées, conseils dé-routants….d’autant plus que les tonneaux les abritant jouissent par défaut d’un pouvoir magnétique (charisme égotique) certain.
Mais en sautillant d’une seule jambe, on risque davantage de s’épuiser, de se perdre ou de se blesser.
Derrière la froideur, les costumes, les décors exotiques, les interjections monosyllabiques grossières, le mimétisme, l’arrogance est bien cachée.
Personne ne viendra la chercher.
C’est la vertu des approches dualistes que de les souligner ici.
Lorsque certains cercles bouddhisant sont généreux en critiques à leur égard, ils omettent, par ignorance, l’effet retour (miroir) qu’offrent ces approches.Un peu comme la chauve souris émettant des sons dans le vide, jusqu’à ce que ceux-ci lui reviennent après avoir heurté un élément du paysage, et l’informent de l’endroit où elle se trouve.
Le divin est notre élément de dialogue, nous délivrant les informations retours sur la réalité de notre environnement intérieur.
La chauve souris, l’arbre, la montagne, le vide ou le cours d’eau appartiennent tous à la même nature.
Le divin me situe, m’informe sur l’endroit où je me trouve et d’où j’opère. Appelons le mental.
Franck Joseph

bonjour, un superbe billet que je m’empresse de rebloguer, qui interpelle , qui pose la bonne question… Bon après-midi Amitiés MTH
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A reblogué ceci sur Marie des vigneset a ajouté:
Un superbe billet qui m’a interpellé, Bon après-midi MTH
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Merci Marie pour ce ‘reblog’.
Cela me touche que cet article vous plaise…
A bientôt
f
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