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Les mains dans la poche
Pour étreindre au cœur de la paume
L’objet de ma foi
L’écho des ailleurs
La solution des ici.
La pierre douce, veloutée
Devenue rêche et anguleuse
A l’heure où je la saisis, je n’en ai pas idée.
Elle m’incise la peur et fait couler le sang
Il ne reste plus rien.
Pour Julie, ilpne reste plus personne à étreindre… plus d’île où reposer.
L’étendue noire de mer épaisse autour d’elle.
Au final : rien d’exceptionnel, de détonant. Rien d’inattendu. Et plus rien à attendre.
Mais le rappel à la solitude sonne plus fort à chaque fois
Ce soir, il lui fracasse les oreilles, lui transperce les tympans.
Rendue sourde à jamais,
Elle sait désormais qu’il ne reste plus rien à entendre.
Ajout de titreLe Coeur Assez Large (3/4)