La Voie Du Bouddha tient ensemble ces deux mondes.
La force des conditionnements, lancée depuis des ères incalcaculables
Est implacable.
Elle détermine la réalité de tous et de chacun
A chaque instant, pourtant, nous avons la liberté d’en sortir,
de voir leur découlement se vider de son énergie d’entrainement,
d’assister à la désimbrication des mécanismes de cette réalité.
Dans ce couloir du samsara, la porte du nirvana est toujours ouverte.
Cette porte d’éveil, demeure souvent inaccessible.
L’homme en souffrance, l’homme ignorant passe devant à l’infini et ne la perçoit pas.
A aucun moment cette porte ne change.
Elle apparait à la vue de l’homme errant, à la faveur d’un infime pivotement du regard.
Sous les miroitements de la chandelle intérieure,
Par les jeux d’ombre des chancellements sensibles.
La présence d’une porte dans le mur de tristesse,
Allumer une mèche dans un couloir lugubre, humide et froid
Où s’engouffrentles courants d’air hurlants.
De nos mains jointes au coeur,
Protéger la flamme fragile.
Dès lors qu’elle s’éteint, s’asseoir à nouveau,
Se rassembler pour frictionner
Pierres, allumettes et brindilles
Ramassées en chemin,
Permettre la flamme,
S’asseoir et croire encore,
Voilà la pratique de l’homme sur la Voie du Bouddha
©FJ June 2022 —
Groupe de Pratique
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