Mouvement du Silence Mouvement une note bruit Toujours pour Rien d’en bas le mot Le se taire F
Mouvement du Silence Mouvement une note bruit Toujours pour Rien d’en bas le mot Le se taire F
Etre rempli de pluie Traversé par les milliers de gouttes Ruisselantes et crépitantes Sur les tôles ondulées de nos crânes Être vide de mots, Poème
Voir tous faire quelque chose Chacun pour soi et ensemble. L’encens ensablé ici, Le coussin ajusté là, Le manteau accroché plus loin. Unis par le
Ne pouvant jamais observer le jour le jour, Nous regardons le jour la nuit. En habitant le jour, comment le verrions-nous? Objets et personnages, tous
Quand il réclame attention, Tu exiges performances. Quand il ouvre le sac d’amour Tu le remplis de codes de conduite. Il ne peut pourtant cesser
Une guitare posée, sans humain pour la jouer. Quelques cordes espacées Pour que l’air s’y prélasse Avec légèreté, en respectant les cordes. L’air connaît tous
Voilà mon tour de garde, on me passe l’habit. Seul au sommet du mât, matelot en vigie, Moi qui aime tant le chaloupé langoureux de
Assise, seule, au bout du ponton de bois, Les pieds dans l’eau, elle parcourt l’océan. Elle est de ceux qui vivent la vie sans que
Assis sur le coussin d’herbe au bord de l’eau, J’observe le temps-rivière m’engloutir. Assis sur la branche de l’arbre de la berge, J’observe l’homme au
Nostalgie du simple, Entre le simple et la vie, Il n’y a personne. Souvenir du fluide, Entre le fluide et ce jour, De grands sacs
Creuser la terre comme une seconde nature, Un jour après l’autre, aller remplir le seau Ces tas secs de terre poudreuse, Qui s’effrite et s’envole
Pourquoi fermer les grilles des barreaux de la poitrine? Pour éviter le piétinement? Pour contenir l’intrusion? Mais il n’y a personne à piétiner. Personne à
La vue d’un arbre Au bord des larmes Le soleil balaie Un patch de lumière Et souffle au cœur L’émotion de vie Toujours présente Le
A force de traîner dans l’atelier, Même la plus inutile des bobines Ou la plus saugrenue des fibres Finit par se laisser tisser. De jour,
Plexus en miettes, Soleil retourné, Trou noir, Vortex émotionnel Puits de pétrole en feu, Ressources consumées Pour rien. Parfois les vents cosmiques cessent de souffler