Le monde n’existe pas. Production collective, convention familière. Modelage de consciences autrement que par nous, le monde n’a jamais commencé, il ne peut disparaître. En
Le monde n’existe pas. Production collective, convention familière. Modelage de consciences autrement que par nous, le monde n’a jamais commencé, il ne peut disparaître. En
Face à moi, souple et beau, déployé et superbe, jouissant adolescent traversé par la vie. Du bout de la baignoire, le pied adulte me sourit.
Sous les humbles voilages de la simplicité,
Nos corps infusent le monde.
Explorateur de nuit, Chercheur allongé Face à face au terrier, Enfin y remonter Drapé d’obscurité, le sourire ânanda Franck Joseph ©FJ April 2019 Les
Elle est incroyable, la manière dont une somme de changements imperceptibles, mène au final à une différence importante. Et si, par un revers de pantalon
Contre la roche au bord, le cliquetis de l’eau que les vagues nourrissent. Voilà mon maître. Elle enseigne sans lexique, sans vocables ni syntaxe. Mais
Depuis le conflit, depuis le centre du conflit, Celui que l’on connait pour l’avoir investi Tant de fois, jusqu’à en connaître les grains du mur,
Toucher la racine du désir y habiter assez longtemps pour assister à sa naissance l’aimer comme une couleur qui naît à l’horizon recueillir le désir avant
Mon corps entier en composteur matières et émotions en décomposition fermentent et sédimentent doucement Les strates basses chaleureuses et fécondent étonnent encore celui qui vient
Seul, assis, remonte le fil Entre les mains, il glisse Rattrape-le encore Et redescends son cours Les fils que l’on tend sont des liens qui
Il en va des rituels et des accessoires dans les pratiques spirituelles comme il en va des rimes au travers d’un poème. Elle créent une
Au cœur de l’action du nomothète, la différentiation entre l’homme et la nature. Dans le langage, la perdition. moi, je nomme ceci moi, je nomme
Respirer sans entrave réaliser soudain que les milliards de respirations parcourues jusqu’ici étaient compressées, serties de bagues inconscientes. Lorsqu’à nouveau, le flux circule, à cet
L’identité est l’écume. les yeux de notre être se laissent hypnotiser par les bulles elles pétillent, frémissent, éclatent ou s’agglutinent. large, tranquille et sans urgence,
La beauté liquide serait-elle toujours disponible derrière mon regard ? Lorsque le beau abonde Il faut que le trop plein coule limpide le long des