Etre triste, négatif, agressif. C’est pencher du même côté par habitude et, au plus longtemps on penche, au plus il est facile de pencher, et de finalement tomber. Ne pas pencher demande donc un effort dans un premier temps, jusqu’à devenir naturel.
Aussi, dans le sentiment dépressif, il y a une forme d’arrogance, d’ego qui déborde, de certitude face à la vie, de croyance absolue dans son incapacité à nous surprendre. L’arrogance réside dans l’idée que nous savons mieux que tout le monde la profondeur de la sclérose. Cette croyance est profondément erronée mais notre auto-conditionnement, notre volonté ferme de ne pas voir les indicateur contraires aux barreaux de notre grille de lecture, ne font que renforcer notre sentiment dépressif initial. C’est cette force d’obstination à ne pas voir qui doit s’épuiser d’elle même afin de laisser apparaître puis s’imposer l’infinité des possibles.
NiDr