L’Après-Combat

Pratiquer Zazen, simplement s‘asseoir,
c’est répondre “mu” à tous les questionnements,
plus ou moins subtils qui nous agitent.

En nous asseyant en Zazen, nous pratiquons “ne pas entrer”
S’asseoir ainsi, c’est désarmer…l’autre, le monde, et soi-même.

Rien n’est plus désarmant que l’assise.
Tel Shakyamuni – ou François d’Assise –
Se mettre à nu, déposer tous ses habits,
De fils, de prince devant soi.

Et qu’on le veuille ou non, qu’on le sache ou non, l’assise est nudité.
Zazen est bien plus féroce que le combat. C’est l’au-delà du combat.
Sans arme, sans ennemi, sans armure, sans allié,
Sans patrie, que pourrait-il vraiment se passer ?


©FJ March 2021-

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