En méditation, nous pouvons facilement suivre les oscillations entre le centre et la périphérie.
A celui qui écoute, il est possible à chaque instant de savoir si son activité relève du mental ou de son for intérieur.
Lorsque nous sommes devenus familiers de ce déplacement de curseur, et bien que celui-ci semble se mouvoir seul d’un pôle à l’autre, il est intéressant d’utiliser cette oscillation afin de vérifier quel est le pôle actif lors de tel ou tel phénomène.
Je parle ici d’actionner les croyances : convoquons délibérément l’un de nos arsenaux de croyances religieuses et voyons “où celà bouge en nous”…
Assurément, c’est bien le pôle périphérique du mental qui se met en branle et grésille à tout-va.
Ainsi, lorsque nous passons les croyances au tamis de la pratique.
Il ne leur reste que leurs quelques cailloux des concepts refroidis – inaptes à pénétrer le coeur.
Il nous faut alors que le courage de poser le tamis avec ces quelques brindilles informes.
Et rejoindre le courant.
Entrer dans le courant qui s’écoule de tout temps et ne va ni ne vient.
Dans la rivière,
Les grondements des montagnes et le calme des profondeurs océaniques se joignent.
©FJ May 2022 –
Groupe de Pratique – (Publications et Invitations à la Pratique)
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