Ma Statue De Toi, Brise-la.

Penser à une personne c’est immédiatement se situer par rapport à elle, non pas nécessairement dans une relation de compétition mais dans une relative relativité : nous ne pensons pas simplement à…

Nous nous inscrivons dans une relation à …

Ainsi nous donnons naissance à des schémas qui se déplient avec plus ou moins de rigidité et de douceur. Ce faisant, nous sclérosons l’autre et nous-même dans une représentation fictive. Ces représentations se sclérosent avec la répétition de l’exercice de la pensée.
Chaque fois que je pense à … ,la dépendance à cette représentation se renforce.

Même si la rencontre physique avec la personne n’est pas exempte de ces mêmes caractéristiques, elle est néanmoins soumise à une plus grande fluidité,


Cette plasticité en temps réel peut compliquer l’exercice d’une relation sans subjectivité.
Elle peut aussi la faciliter, précisément puisque l’inattendu d’une réaction ou d’un propos de l’autre peut être le premier coup de pioche permettant la fissure des murs de représentation.

L’autre peut briser la statue de lui que nous trimbalons en nous.
Observons les rigidifications qui se mettent en place où les scléroses de longue date dont nous sommes le théâtre, alors que nous “pensons” à quelqu’un.

Ceci peut se faire de manière fortuite dès lors qu’une telle pensée s’invite.
Nous pouvons également agir en agricultueur / explorateur/ scientifique,
Convoquer en notre champ /tente/ laboratoire intérieur(e), la pensée de tel ou telle.

Franck
October 2022
Recueils / Participations

Un commentaire

Laisser un commentaire