Aucune fête nationale,Ni de passage à l’an nouveau.Pourtant les artifices explosentEt mettent mon ciel à feu et à sang.Tous les anniversaires sont manqués. Derrière le

Aucune fête nationale,Ni de passage à l’an nouveau.Pourtant les artifices explosentEt mettent mon ciel à feu et à sang.Tous les anniversaires sont manqués. Derrière le
An English version is available here. Je remercie Dieu, l’Univers, la Réalité, la Vie,Je remercie la PratiqueD’avoir bien voulu faire doucement avec moi.Brisé, abîmé, fêlé
S’asseoir en zazen : voir la mort.Se la prendre en plein face.La voir apparaître avec l’alignement du regardLorsqu’il n’y a plus nulle part où fuir.
Même dans le zen qui pourtant détruit toutTu viens, et détruis tout.Même au sein du zen, qui pourtant accepte tout,Tu rejettes tout, tu es rejeté.Qu’es-tu
Bout de moiMoi debout Pour sauver le navireDans sa traversée folle des nappes de l’obscurJe ne sais comment il finit par atteindre le rivageDu jour.
Pour autant, le pratiquant qui s’installe en posture doit veiller à ne pas s’installer dans la posture.Souvent, il l’érige en dogme incontournable et la saupoudre
Oser la foiSortir de tous les schémasSe tomber dans les brasSavoir au cœur Que Dieu accueilleToujours Ne pas miser, ne pas jouerMettre son corps de
Accroche les échos du divin qui parviennentJusqu’à l’antre de ton silence.Relie les mondesRelis les mondesTels qu’ils n’ont cessé d’être… Le divin dans les antres t’appelleEn
Il est un degré où l’on peut comprendre,Où l’on ose à peine comprendreQue le pelerin puisse,en répétant sa prière du coeurS’adresser en réalité à lui-meme.
(English Version) Il n’y a que tes mots pour enfermerA double tour, à double attenteLe temps,Qu’il transforme en caillotEn croûte et la croûte en tissu.
Comme une fleur pourritComme une fleur pourrieJe vais mourir et je suis mort. Comme l’obscurité nuitComme l’obscurité-nuitMa vie se meurtLa mort me vit Comme l’obscurité
Il me suffit de faire confiance au cheval de conscience.Lorsqu’il s’affole et que mes pérégrinations le perdent, Il est inutile de le brider à gauche,
Lorsque l’absence de sens,Dans laquelle tous se noient, Est détectée par les capteurs,Restent l’ennui, le chagrin. Restent l’ennui, le chagrinPour éteindre l’absenceQui s’obstine à poser
Je pensais que la nuit était noirePuis elle me donne à voirToutes les façons qu’elle aDe laisser passer la lumièreAu travers de ses filtres sombres
Ce matin, le soleil a l’œil qui colle.Pourquoi tant de nuages ? Il reste allongé dans le lit de la nuitEt me cache sa pupille