Survie : « Vite, mon Conflit ! »

Beaucoup parmi nous vivent leur vie avec, comme point de crispation militant, les perceptions (souvent négatives, fantasmées) qu’ils ont des relations avec leurs proches.

En fond de sauce, toujours, ils ressassent la relation conflictuelle avec …

Le tout macère et accroche la casserole. De manière perverse, il s’agit d‘un mécanisme de protection contre la vie large qui respire au travers de nos crispations à laquelle nous ne nous abandonnons pas.

Les crispations relationnelles fournissent le support à une modalité d’existence étriquée, mais – toujours de façon perverse – confortable.

Nous questionnons sans cesse et feignons de rechercher des alternatives, des solutions.
La preuve en est qu’il suffit généralement que, à la suite d’un agencement fortuit (séparation, décès, pivotement heureux d’un des acteurs de la situation…) la relation cesse d’être inconfortable pour qu’un nouveau point de crispation émerge dans le paysage relationnel, garantissant ainsi la continuité de l’expérience de rumination.

C’est l’être ruminant qui ne veut pas se voir disparaître. Alors, il découpe des espaces de cristallisation, des supports de conscience : Il clôture un parc de jeu où il sera sûr de garder le bébé sous surveillance.

©FJ April 2019

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