Ce qui en nous écoute les bruits, ce qui perçoit et reçoit la nuisance,
est aussi ce qui l’entretient et la génère.
C’est aussi ce qui reçoit les perceptions des sens.
De ce degré, nous opérons.
Cette tranche du spectre de conscience,
si agréable qu’elle puisse se révéler, n’est pas le chemin.
Au mieux, une oasis, si la musique est douce
au mieux, un repoussoir, si l’oeuvre nous hérisse,
Au pire, nous y stagnons dans une quête esthétique, réelle ou inversée (musique agressive, oeuvre destructrice).
Mais il n’y a pas un seul rouleau du chemin qui se trouve dans ce paysage, aussi inutile de nous y alanguir…En trouvant résidence dans un point plus profond, nous apercevons que les stimuli cessent d’être notre terrain d’aisance ou de déplaisir pour retourner à leur vérité.
Ils ne sont que distractions, appels de sirènes, pertes de temps et d’énergie, appels d’air où nos vies s’engouffrent par milliers.
Ne serait-ce qu’un instant, il faut pouvoir se tenir en dehors de ces zones de conscience pour les percevoir, pour en percer les fonctionnements. Leurs fréquences sont les rues que nous avons trop arpentées..
Il faut le ressentir.
L’observation permet la perspective, le recul et le questionnement sur la plateforme d’observation en tant que telle, sur sa profondeur, sur la patience de sa compassion, sur l’inclusion plantée dans le cœur.
Franck Joseph
©FJ Nov 2019
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