Le cielocéan

Puisque le monde extérieur jamais ne te laisse,
La paix de l’esprit, où la trouver ?


L’attente du moment où, enfin les circonstances extérieures sauront s’aligner  pour ouvrir la voie de épanouissement ne peut être autre chose que vaine.

C’est alors que d’aucuns pourraient sombrer dans une forme de résignation à l’angoisse sans fin et penser que, puisque le jour prochain apportera l’objet d’appréhension à la surface de ses vagues, les plages des nuits, ainsi toujours frappées ne pourront le laisser connaître le sommeil.

Assis sur ma dune, entre le jour et la nuit, je vois l’erreur des yeux fixés sur les vieilles planches à clous rouillés ou sur les tempêtes qui pourraient se cacher derrière les nuages noircis…
Les épaves séchées et les tempêtes à venir sont le choix de mon regard.

L’homme qui vogue immobile,
paumes plates vers le haut, voit l’infini du cielocéan.
Il n’a pas de demeure que la tempête abîme.
et des planches, au matin, il fera des radeaux.

Franck Joseph

©FJ Nov 2019 
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