Assis en zazen, ce sont parfois les méandres de l’autre que je fouille.
S’il y a magie, elle est là.
Car, ce faisant, je lui trouve l’espace auquel il n’a pas accès.
La compassion dans la pratique est ici.
Et ce n’est pas insensé que de faire zazen pour les autres.
S’étudier soi-même; c’est s’oublier soi-meme, selon le début du fameux déroulement de Dogen.
C’est aussi aller faire un tour dans les méandres de l’autre.
Depuis ses configurations obstruées, créer la courbe d’espace que nous avons.
Trouver en “nous oubliant”,
Par l’occulte de ces embranchements, lui insuffler la vie.
Rien de moins.
Franck Joseph
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