Les mots tranchants, les gestes offensants, te renvoient à ton confinement intérieur, malgré toi, et à la racine de la souffrance que tu ressens, se trouve la relation d’étroitesse que tu opposes à la manifestation d’étroitesse des comportements et des mots de l’autre.
Ces paroles que l’on dit souvent, vois ce soir comme elles sont vraies : ces comportements, ces mots lui appartiennent.
Rien, si ce n’est l’étroitesse de ton intérieur ne te force à y suffoquer;
Je te vois suffoquer
Une phrase tranchante après l’autre.
Je te vois te noyer sous le niveau montant des larmes phréatiques.
Pourtant, tu ne fais que t’inscrire à la suite de la longue chaîne des automatismes.
Ses mots en sont un maillon et ta souffrance en est le suivant.
Aujourd’hui, tu n’es pas responsable des maillons en amont de ses gestes.
Tu peux, si tu le veux, si te le sais, mettre un terme à cette chaine,
En t’observant ne pas réagir, tu peux ne pas donner corps à la souffrance.
Sans support, elle ne pourra pas prendre naissance chez toi.
Tu peux, bien sûr, apprécier cet espace qui s’ouvre, les souffles qui s’en échappent.
Ensuite, certainement tu prieras pour l’être qui prononce ces mots,
Pour qu’il puisse s’ouvrir au même chemin que toi et qu’à son tour …
©FJ Oct 2021
Groupe De Pratique
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