Est-ce le sentiment initial de trahison du corps physique, le sien ou celui des autres, qui pousse à l’approfondissement des connaissances médicales ?
Est-ce la trahison que représente la maladie des autres qui initie la quête effrénée vers la maîtrise des processus physiologiques ?
Ne serait-ce pas, si j’élargis le propos, ce même mouvement de perte, d’absence de prise sur le réel, qui pousse à l’accumulation des connaissances ?
Faut-il alors nécessairement que celui qui a cessé de chercher à avoir prise, qui a intégré l’impossibilité de la prise, lâche, ce faisant, toute vélléité de morsure intellectuelle dans la chair du monde ?
Devient-il plus stupide ou plus sage que le sachant ?
©FJ Jan 2022
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