Combien de fois ai-je piétiné ton cœur? Et sans scrupules ton regard abaissé? Pouvoir au goût amer, je tête ta fontaine Et sans cesse reviens

Combien de fois ai-je piétiné ton cœur? Et sans scrupules ton regard abaissé? Pouvoir au goût amer, je tête ta fontaine Et sans cesse reviens
De l’Air, de l’Ouvert, Des odeurs humides de Terre, Du Vent, de l’Amour A cheval sur chaque Jour. Respire In, respire Out, De l’Interieur voir
Celui qui nomme, par cette action même d’ émettre un son-mot, est contraint de catégoriser, de mettre de frontières artificielles à la réalité. Sans ces
Ecrire, c’est facile: il faut juste trouver le robinet qui mène aux tripes, ouvrir et laisser couler. NiDr
Et si le plus crédule de tous était celui qui ne croit que ce qu’il voit? NiDr
Vraiment, les recoins intellectualistes sont des niches d’égos, des cages d’angoisses, où rien de bon ne fomente.
J’ai l’impression qu’adhérer totalement à une religion, donc à son kit de croyances, équivaut à s’amputer délibérément d’un grande partie de la réalité, de sa
Quand l’Ouvert de ferme, Ou que l’Amour se tronque, C’est que l’on dévie de la Voie.
Moi, quand je serai grand, je serai troubadour, Fils de l’Air, Fils du Vent, je fuirai comme la peste Le Lourd, Qui empeste la croute
Sans prévenir, je ressentis une douleur angoissée au niveau de la poitrine, une épine qui me déchira pendant un millième de seconde. Exactement la même
Le simple fait de remarquer que l’on pâtit de son manque d’empathie est en soi la pire des formes du manque d’empathie, car, à aucun
Il y a, dans la tournure de « peut-être » un éclat du miroir de l’essence démocratique qui reste planté en mon cerveau telle une épine en
La terre ne dort pas en hiver, elle pense. Par les réseaux neuronaux de ses arbres nus, Les branches en éventail. Elle pense sous nos
Nu, je me sens bien, Obligé d’accepter ce que je ne vois pas Sans chemin parcouru, sans effort sur le gras Sans conquête à venir,
Il est dans le langage comme des trappes dissimulées qui, lorsque notre langue s’y appuie, ou que notre pensée les tâtonne, s’ouvrent sur des abysses