L’émotion vient. Elle n’est pas seule. Elle porte un monde et l’engendre en nous, de l’intérieur. Une modalité d’expérience, un filtre qu’elle surimpose à la
L’émotion vient. Elle n’est pas seule. Elle porte un monde et l’engendre en nous, de l’intérieur. Une modalité d’expérience, un filtre qu’elle surimpose à la
Derrière chaque opinion, il y a l’union factice des voix divergentes en nous. Pour les besoins de la cause (expressive, communicationnelle, psychologique, sociale…, toutes à
Plus on s’approche du cosmos noir, plus on s’enfonce dans l’univers et plus les vents soufflent avec virulence. Sont-ce les douleurs de l’enfantement qui présagent
La saisie ne peut intervenir lorsque l’ensemble des cordages est desserré et qu’au travers passent les mondes Les phénomènes ont ainsi la place de se
A force de remplir les cerveaux jusqu’à la nausée, de pubs débiles en objectifs corporate à la con, d’injonctions sociales en interactions pathologiques normalisées. …même
La nuit, lors d’un réveil soudain, les yeux intérieurs s’ouvrent par la déflagration plus ou moins grondante d’une pensée réminiscente. La queue trempée dans l’eau
Le petit train des illusions est lancé. Une seule solution pour qu’il s’arrête : qu’il parvienne à court d’énergie, qu’après une période de décélération, suivie d’un
Il arrive qu’une rafale de pensées, lancées à vive allure, vienne frapper mon crâne. Les balles, alors, ricochent en tout sens et mon axe se
Avec la première fille qui passe, s’en aller vivre au bout des terres, avec les fibres qui pendouillent, tisser les mondes, y habiter — l’inconséquence
N’entrez pas. Lisez le panneau. Celui-ci vise à vous protéger. Vous pénétrez sur ces terres à vos risques et périls. Pour notre confort psychique, mieux
Lorsqu’il s’agit de pratiquer… Qu’est-ce que pratiquer, finalement ? Pratiquer, c’est investiguer le couloir de conscience. C’est remonter ce couloir, marcher le long des portes, depuis
La pensée débridée, livrée à ses propres chevaux, est une fuite en avant. Dès lors que nous la percevons, non plus sous la forme des
Au cœur de l’action du nomothète, la différentiation entre l’homme et la nature. Dans le langage, la perdition. moi, je nomme ceci moi, je nomme
L’emprise de l’idée. Comment quelques nanogrammes de rien du tout peuvent-ils avoir tant de pouvoir ? Ils se baladent, indétectables, terriblement dérisoires dans nos tuyauteries
« Dans le refuge de l’instant coloré, il ne peut y avoir détention. »