Ici, une note rapide, destination de plusieurs liens de ce blog.
Cette entrée s’étoffera progressivement vers un article plus dense.
Souvent, dans la littérature parlant du « moi », celui-ci est traité comme un sujet: « le moi se croit », « le moi se veut », « le moi a peur », « c’est le moi qui parle ».
Je ne suis pas convaincu qu’il s’agisse là d’un usage toujours heureux.
En effet, il peut tendre à encourager une forme d’infantilisme, de dualisme, alors que nous visons la maturité de la conscience et empruntons uns voie non-dualiste.
Il peut être utile de noter qu’il s’agit d’un procédé rhétorique de l’ordre de la personnification, permettant d’accroître le pouvoir impactant de l’argumentation.
En réalité, le moi ne fait rien. Comme suggéré plus haut, nous choisissons d’en faire la demeure de notre conscience, notre point depuis lequel le monde s’observe.
C’est l’illusion d’optique qui émerge de cette superposition qui autorise les tournures d’un moi-sujet.
Franck
voir aussi : Tu es une Famille
Candy Crash et l’Armée des Zombies
Le moi est Vide. Moi n’est qu’un nuage. Il est bien visible, mais il n’est que la cristallisation sans durée d’une brise humide.
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