Aies confiance
sous les crépitements épuisants de tes atermoiements
couve le feu sacré.
Et dans ces instants où tu habites
successivement les dix mille points de lumière
l’espace d’une seconde, incandescent,
tu te consumes et retombes dans l’oubli.
Alors que, vide d’essence, tu te lasses,
Les bras infinis de la nuit s’enfoncent et te supportent
A chaque égarement, tu rappelais la conscience,
pour te reprendre depuis les méandres des discours.
Ici tu réapparaissais, mettant un pied
doucement posé au sol…
Là, tu revenais, en laissant descendre l’expir.
Ce qui aujourd’hui te traverse de part
en part de larmes de joie
n’est rien d’autre que tout cela
Effilé dans les limbes du monde…
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Notes & Silence 