Lorsque Jésus dit qu’il n’est pas venu pour abolir les Écritures, mais pour les accomplir, ( Matthieur 5 : 17) cela est terriblement dérangeant, pour ses contemporains comme pour l’homme d’aujourd’hui.
«Accomplir les Écritures”, Jésus est venu pour leur donner corps et parachever leur existence en tant qu’Écritures.
Dans sa chair, dans son coeur, Jésus est venu faire vivres ces Ecritures. Voilà qui cause bien des remous.
Pour nous, il est souvent tellement plus confortable de les chérir, de leur rendre hommage et de les sacraliser en tant qu’écritures.
Pour nous, ne pas les actualiser dans nos vies mais les maintenir, volontairement et par crainte des conséquences, à l’état d’éternelle potentialité.
Tel un habit de vie que l’on ne revêt jamais.
Auquel on pense souvent, auquel on a appris à bien aimer penser.
Jesus nous dit : ce vêtement de vie, de joies et de fêtes, je suis venu le porter …
Le courage de l’actualisation.
Cette force de vérité à l’œuvre
Nous les maintenons à distance,et, sous couvert de sacralisation, nous n’en perçons jamais la surface, comment pourrions-nous, sans les vivre en vérité, pénétrer les profondeurs de notre relation au Père ?
Les mots de Jésus sont des paroles de vie, elles furent très certainement perçues comme blasphématoires et arrogantes par ceux qui chérissaient une somme de lettres mortes.
Nous pourrions ici faire résonner le passage avec l’instant où le Christ dit : Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie.
Le blasphème, l’arrogance, l’inconfort, sont en réalité dans notre propre regard.
Nous accueillons ces paroles d’espace dans un champ de vision étroit et obstrué.
Si nous étions devenus le Chemin, la Vérité et la Vie, si nous étions là pour accomplir, réaliser, actualiser les Écritures dans notre Vie, nous verrions l’amour infini de Jésus quand par ces quelques mots, il tend les mains vers nous.
©FJ Sept 2021
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